mercredi 26 août 2015

LA POPULATION EST-ELLE SEMBLABLE A
LA CHÈVRE ATTACHÉE A UN POTEAU ? 

L'hyperviolence a un coût, celui représenté par : les pertes en vies humaines - les coûts de santé (soins médicaux, infirmiers, psychologiques, de rééducation) - les coûts d'investigations - les coûts de justice - les coûts d'incarcération (100 euros / jour) - le coût pour les assurances - la perte de gain pour les salariés, les entreprises, les cotisations sociales - les coûts de la prévention - les surcoûts engendrés, sans oublier le chagrin des familles ni les répercussions d'une situation anxiogène sur toute la population. L'impact financier est considérable, il doit représenter un coût de plusieurs millions d'euros pour la collectivité, c'est à dire pour le contribuable.

Il est anormal d'entendre des hommes politiques dire qu'il va falloir s'habituer avec le risque d'assassinats de masse. Si l'État est incapable d'assurer la sûreté et la sécurité de ses citoyens et celle des ressortissants sur son territoire, qu'il leur donne au moins le moyen de défendre la vie des leurs et celle de leurs concitoyens dans le cadre de la légitime défense de soi ou d'autrui. Ce n'est pas un numéro vert, le 3117, qui entravera une action en cours de déroulement et on ne peut toujours compter sur une présence providentielle pour terrasser un dévot. Les Américains si souvent décriés,  s'inspirant du système AMBER, réfléchissent à un système d'alerte avec un "pop-up" sur l'écran et vibrations du téléphone cellulaire pour avertir d'un danger imminent. Imaginons un instant que l'assassin, juste avant de commettre son crime, active un brouilleur de téléphone cellulaire ? Plus moyen d'alerter qui que ce soit ou de recevoir un message ! 

Les contre-mesures doivent être revues et de nouvelles appliquées sans oublier celles tombées en désuétude..Ces hommes et ces femmes représentent un danger, tant par leur cause, par le nombre de leur présence, que leur recours à des moyens perfides. Que penser de "réfugiés" qui ont détruit leurs papiers d'identité et qui maculent l'extrémité de leurs doigts avec de la colle pour fausser la prise d'empreinte afin de ne pouvoir être identifiés ! Une chose est certaine, nous ne sommes pas confrontés à des réfugiés de bonne foi et encore moins à des enfants de cœur.  La lutte se déroule à armes inégales et dans des conditions désavantageuses pour nous. L'ennemi est : rusé - sournois - fourbe - hypocrite et sans scrupule. Les missions de la DGSI et de la DGSE sont sans fin, aussitôt qu'un "problème" est réglé qu'un autre surgit.  

En France, les biens sont mieux protégés juridiquement que la vie humaine, au point que certains se demandent ce qu'ils feraient en cas d'attaque imminente alors que toute hésitation peut faire la différence entre la vie et la mort, comme est venu nous le rappeler l'épisode survenu dans le TGV Thallys (août 2015) où un véritable massacre a pu être évité par la présence d'esprit et le courage de quelques passagers résolus. Le surlendemain, un jeune homme surpris à bord du TGV Strasbourg-Roissy-Charles-de-Gaulle sans titre de transport a menacé : « Je vais tout faire exploser » (...) « La France entendra parler de moi. Je vais tous vous égorger » avant d'être maitrisé par un agent SNCF aidé de plusieurs passagers.

Si la France semble avoir connu ces derniers temps une série chanceuse : un criminel qui se tire une balle dans la jambe, un autre qui après avoir tout de même décapité son employeur, échoue à faire exploser des bouteilles contenant de l’acétylène, le raté de la mise à feu d'une charge devant entraîner l'explosion d'une cuve de matière inflammable, connaîtra-t-elle dans le futur la même" veine" ? L'amateurisme des individus interpellés démontre qu'ils ne s'agit que de vulgaires hommes de main, mais qu'adviendrait-il si l'on était confronté à des hommes formés et instruit pour conduire cette forme de lutte ?

S'attaquer aux effets de l'hyperviolence ou assassinats de masse n'en éradiquera jamais le phénomène. Plus de 14 lois ont été promulguées depuis une vingtaine d'années, 8 juges antiterroristes ont été désignés, plus de 20 plans VIGIPIRATE ont été activés, et la menace est toujours là. C'est la cause première qu'il faut extirper, à commencer par l'expulsion de plusieurs milliers d'indésirables faisant l'objet d'un signalement. La loi actuelle ne saurait y suffire, les législateurs se doivent d'aller plus loin : croiser les fichiers - utilisation d'algorithmes dans le profilage - recréer une brigade des "garnis" étendue aux squats, aux foyers de SDF et aux lieux insolites susceptibles de servir de "planques" - surveillance accrue des populations itinérantes - mise en place de référents "citoyens vigilants" - réformer l'acquisition de la nationalité et de sa déchéance - revoir l'attribution des ports d'armes - adapter la durée et les modalités de la GAV en fonction non seulement de l'incrimination, mais aussi de la résistance du mis en cause - mettre en place un embargo sur l'information durant l'enquête - réprimer sévèrement l'aide apportée aux étrangers en situation irrégulière - établir des contrôles surprises - procéder aux prélèvements d'empreintes et ADN des personnes afin de savoir qui est qui - expulsion immédiate des personnes fichées - légaliser la provocation aux délits (pot de miel) ainsi que l'usage de fausses identités afin d'infiltrer certains milieux criminels - revoir la remise de peine et autres aménagements (sortie anticipée) appliqués aux assassins - dénoncer les diktats européennes qui s'opposent aux bannissements et aux mesures d'exil. Bref, devenir un État capable d'actes forts, quand bien même ceux-ci déplairaient à une certaine frange de la population, à ne pas confondre avec une régression des libertés individuelles et la liberté de circulation des citoyens. L'informatique tant décriée dans les atteintes à la vie privée peut se révéler un précieux auxiliaire en matière de protection individuelle. Les logiciels ne sont que des outils sans état d'âme qui accomplissent ce pourquoi ils ont été conçus. S'ils peuvent établir des rapprochements entre des milliers de fichiers pour cibler un individu (écrémage), ils peuvent aussi être paramétrés de façon à discriminer. Le policier n'ayant alors connaissance que des suspects potentiels. 

Combien de : messagers - d'agents recruteurs - d'agents d'influence - d'agents occasionnels - d'informateurs en possession de précieux renseignements - d'individus prêts à passer à l'action, se dissimulent parmi les flots de réfugiés qui submergent l'Europe ? Êtes-vous en mesure de le dire ? Dans l'immédiat après guerre, la circulaire n° 1049 du ministre de l'Intérieur permettait pour tout ressortissant français, d'acquérir et détenir une arme de défense et 50 cartouches maximum, offrant ainsi la possibilité aux citoyens d'assurer leur défense personnelle. Pourquoi ne pas revoir les conditions de la détention et le port d'une arme de défense pour les citoyens irréprochables familiarisés par leur profession, ou après un stage bien spécifique, avec les armes de poing ? Permettre aux retraités ou d'active : de police, de la gendarmerie, des douanes, des agents de la SNCF, de la RATP, aux sous-officiers et officiers des armées, de porter leur arme de service en dehors de leur cadre de juridiction pour leurs déplacements privés (proposition étendue de celle du Syndicat Alliance).

Lors de l'attaque du Thallys, l'agresseur était torse nu, s'agissait-il d'un geste de bravache, de défi, ou était-il sous l'emprise d'une drogue ? En Syrie, les combattants font un large usage de Captagon, mais une autre drogue capable d’entraîner une hyperthermie se profile, la Flakka (une amphétamine). La neutralisation d'un homme sous l'emprise de certaines substances requière une arme puissante et suffisamment approvisionnée. Un revolver ne saurait suffire, car même s'il est de forte puissance, les forces de l'ordre ne peuvent pour des raisons humanitaires, utiliser le type de munitions qui conviendrait à ce genre de situation...

Ces assassins sont des criminels de droit commun qui tuent lâchement des êtres sans défense guidés par leur dévotion au prophète ou inspirés par la haine, la vengeance, les ressentiments. Que leurs motifs soient perçus louables par les islamistes, explicables par d'autres musulmans, ils sont et restent injustifiables aux yeux de l'ensemble de la population occidentale. Un Français qui embrasse l'islam et rejoint l'EI est un fanatique qui a renié sa patrie. Lors de son retour, l'exil ou le bannissement doit être la réponse.

Faute de mesures adaptées en réponse à la situation que nous traversons, les victimes survivantes et les familles des victimes décédées n'auront qu'une alternative, se contenter de ce que l'on qualifie de "socialisation du risque", c'est à dire des indemnités que leur proposeront les fonds d'assurances et d'une pension d'invalidité que leur octroiera la sécurité sociale. Entre continuer à vivre dans un fauteuil roulant nourrit par une aide ménagère ou voir un criminel mis hors d'état de nuire, le choix est vite fait, et la question ne mérite même pas à être posée. " Quand on peut se retourner contre des assassins qui tentent de vous poignarder dans le dos, on les tue sans gémir sur leur sort (Cdt E. Masseral).

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°