LA FUITE EN AVANT !
" Le
ventre fécond de nos femmes nous permettra de conquérir l’Europe
et le Monde. Des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud
pour aller dans l’hémisphère nord. Ils n’iront pas en tant
qu’amis. Ils iront pour le conquérir. Et ils le conquerront en le
peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous
donnera la victoire."
(Houari Boumediene 1974).
Après
la déclaration de la chancelière allemande annonçant que
l'Allemagne était disposée à accueillir 800 000 migrants sur deux
années (24 000
pour la France),
plus de 14 000 requérants d'asile jusqu'alors bloqués en Hongrie
arrivaient en Allemagne au cours du week-end du 5 au 6 août 2015 ;
le quotidien Frankfurter Allegemeine Zeitung a évalué le coût de
cet accueil à 10 milliards d'euros pour l'année 2015. S'il
s'agit seulement du nombre de réfugiés, sachant que 75% des
migrants sont déboutés du droit d'asile, cela représente plus de 3
millions d'individus qui vont pouvoir sillonner Europa !
Le
mercredi 9 septembre, les autorités hongroises ont interpellé 3.321
migrants en une seule journée, portant à plus de 22.000 réfugiés
ayant transité par la Hongrie depuis le début du mois ! Zoltan
Nogradi, le maire d'un village proche de la frontière serbe : «On
n'est pas près d'en voir la fin! Depuis les encouragements de
Mme Merkel, on dirait qu'ils sont chaque jour plus nombreux.»
Voilà
de quoi ébranler les frontières de Schengen mieux que ne l'ont fait
les trompettes de Jéricho du pays de Canan. Les flux pourraient se
poursuivre pendant une dizaine d'années. Des centres d'accueil et
des mosquées sont incendiés sans que la presse n'en parle !
Certains pensent que l'incendie criminel qui a ravagé la région de
Menton (9 septembre 2015) est une diversion afin de faciliter le
passage de la frontière en d'autres endroits, à moins qu'il ne
s'agisse d'actes apparentés à un conflit de l'ombre qui n'ose pas
dire son nom.
L'immigration
n’est pas « une chance pour la France », elle serait
plutôt un fardeau économique puis un fléau culturel avant de se
transformer en fossoyeur civilisationnel. Les Français, à plus de
70 %, pensent qu’il y a trop d’étrangers en France (Ipsos).
Des pays ont déjà fermé leurs frontières, d'autres érigent des
murs, envoient la troupe, quant à la Russie, la Chine, l'Inde, le
Japon, etc., pensez-vous que l'immigration en force y soit possible ?
Question subsidiaire, citez une association semblable à
celle des Droits de l’Homme en Arabie Saoudite ou aux Émirats ? Si
ces migrants sont victimes d'ostracisme, la faute en incombe en
partie aux Maghrébins qui se rendent coupables de méfaits
inqualifiables en défrayant la rubrique des faits divers et qui se
disent Arabes. Ce peuple arabo-musulman oublie qu'il a été colonisé
par les Arabes et que ces derniers n'entendent surtout pas être
confondus avec eux, mais l'assimilation langagière les loge à
la même enseigne. D'autre part, les Syriens n'ont pas oublié le
temps du protectorat français qui a duré plusieurs décennies, ni
les Européens leur implication dans la dévastation du Liban.
Parmi
les réfugiés figurent des Érythréens, des Soudanais,
des Iraniens, des Égyptiens, des Tunisiens, des Pakistanais, etc.
alors que certains de ces pays ne sont pas en guerre... D'autres se
disent affamés alors qu'ils sont "gras comme des moines"
et que leurs femmes exhibent leur "joncaille".
Voilà que se dessine une nouvelle lutte des classes. Les pauvres
restés sur place où qui croupissent dans des camps peuvent
"crever". Pour les autres, les frontières européennes
n'existent tout simplement pas. Ils considèrent l'Europe comme leurs
pâturages et entendent pouvoir s'y déplacer comme au temps des
caravanes. Connaissez-vous un pays du proche ou moyen Orient :
Arabie Saoudite - Koweït - Oman - Qatar, etc., ou africain qui
tolérerait de voir des blancs & chrétiens débarquer en masse
sur son sol ? alors qu'eux trouvent normal de venir s’installer
chez nous en enfonçant les frontières ! Désolés, nous ne sommes
plus un peuple de bergers nomades. Pour nous déplacer légalement,
nous disposons d'un document de voyage : une carte nationale
d'identité ou d'un passeport. La "vache et le prisonnier"
était une autre histoire, à moins d'y voir une fable moderne du
couple franco-allemand.
Cette générosité
germanique n'est pas totalement désintéressée, elle est à la fois
d'ordre psychologique et pragmatique. L'Allemagne est culpabilisée
par son passé nazi, des millions de morts et des millions de
personnes déplacées à travers l'Europe dont certaines colonnes
furent mitraillées par les Stukas ; si ces migrants voient
l'Allemagne comme un nouvel eldorado, ce pays connaît un manque de
main d'œuvre dans l'industrie, l’artisanat, la santé,
l'hôtellerie, estimé à 140 000 postes. L'Allemagne pense ainsi
d'abord s'aider elle-même par la mise en place d'une nouvelle forme
de Service du Travail Optimal dont l'ancêtre fut le Service du
Travail Obligatoire. Le migrant sera devenu captif d'un système subi
et non plus choisi. Le
député des hauts-de Seine Patrick Devedjian d'ironiser : les
Allemands "nous
ont pris nos juifs, ils nous rendent des Arabes"
L'ancien
ministre de l'intérieur Hans-Peter Friedrich à déclaré :
"Nous avons perdu le
contrôle de la situation »
et il a mis en garde contre les « conséquences
dramatiques » de cette «
erreur politique sans
précédent ». Pour le
ministre bavarois des Finances Markus Soder : « Si
cette année le nombre des migrants qui viennent chercher refuge dans
notre pays est plus important que celui des naissances, cela risque
d'avoir des conséquences sur l'équilibre culturel de notre société.
» Si
les Allemands et les Autrichiens veulent se tirer une balle dans le
pied où ailleurs, c'est leur problème, nous ne sommes pas
obligés de les imiter.
La
dépense totale pour la France pourrait s'élever,
compte tenu du nombre grandissant de migrants qui arrivent, à près
de quatre milliards d’euros. Un rapport de la Cour des comptes
(2013) estimait qu’il fallait compter un peu plus de 13 000 €
par réfugié avant qu’il obtienne le droit d’asile. Quant aux
coûts des déboutés et ils sont nombreux, ils coûteraient près de
5 500 € par personne. Aux 336 € de l'allocation temporaire
accordée chaque mois, s’ajoutent : la couverture maladie -
l'hébergement d’urgence - la scolarité - les billets de retour
pour ceux qui sont reconduits dans leur pays d'origine. Et il ne
s'agit que des coûts visibles. Un rapport de la Cour des comptes
commandé par Philippe Séguin (2004), affirmait qu’un calcul
global, précis et exhaustif du coût de l’immigration était
techniquement impossible.
Il
y a 25 ans, les autorités hongroises ouvraient une brèche pour
laisser passer des flots d"Ossies" (Allemands de l'Est)
désireux de rejoindre l'Allemagne de l'Ouest via la Bavière. La
disparition de la RDA qui a permis à l'Allemagne de renforcer sa
population de près de 20 % n'a eu aucune incidence positive sur
l'emploi ! Comment s'en sortiront-ils avec des dizaines de milliers
de migrants supplémentaires ? Nous sommes en présence d'une
chausse-trappe. La démographie et l'emploi restent un des phénomènes
économiques des plus ardus que la société se doit d'affronter. La
diminution de la natalité et l'accroissement de l'espérance de vie
de ces quarante dernières années ont eu
pour effet un décalage démographique accentué, certains hommes
politiques préconisent le recours à l'immigration économique pour
redresser la situation.
Posons-nous
la question de savoir pourquoi le déclin de la natalité : choix des
femmes à procréer tardivement - crainte de ne pouvoir offrir à
leur progéniture un avenir radieux - la crainte de perdre son emploi
- le manque de structures d'accueil - l'accès aux logements - la
contraception, etc. Le renfort de l’immigration d'une population
jeune ne peut avoir une incidence que sur la fécondité en
"gonflant" artificiellement la basse de la pyramide des
âges. L'immigration pour combler la chute de la natalité ne saurait
représenter une solution viable puisqu'elle génèrera à terme une
sur représentation des retraités comme cela fut le cas pour le Baby
boom.
Les pensions devront être financées par de nouvelles arrivées
massives d'immigrants. Un tel raisonnement s'accompagne d'une prise
de risques importante. C'est le chien qui se mord la queue. Le cœur
du problème n'est pas seulement le nombre de retraités, mais le
nombre d'inactifs par rapport à la population active
qui supporte l'impôt.
Le
chômage n'est plus un réservoir de main d'œuvre, mais une
véritable camisole pour indigents et un argument électoral pour les
élus. Une entreprise peut embaucher, gagner de l'argent et en perdre
à la marge, notion d'économie qui semble incomprise des syndicats.
cela revient à créer du chômage et une baisse du niveau de vie.
Soutenir des entreprises fortement défaillantes pour maintenir
l'emploi a toujours conduit à des désastres. Que faire d'une main
d'œuvre sans croissance ? "Si
on paie ceux qui ne travaillent pas et si on impose ceux qui
travaillent, il ne faut pas s'étonner de voir le chômage
augmenter."
(Milton Friedman).
Toute
une population est plongée dans l'angoisse de l'avenir, bientôt,
les étudiants et stagiaires devront payer pour travailler... En
France, comme au Vatican, une moitié travaille l'autre prie... La
prise de risques ne rapporte rien du tout et mieux vaut ne pas en
prendre du tout. Seuls ceux sachant se contenter de peu et adeptes de
la décroissance resteront en mesure de vivre des aides (AME, ALE,
CMU, CAF, etc.), à condition de taire le droit à la paresse et de
dissimuler leurs jobs au noir aux impôts ; du moins, jusqu'au
jour où l'épicerie
solidaire France fera banqueroute suite à une croissance des
dépenses supérieures à ses recettes (impôts).
Pourquoi
devrions-nous toujours gagner des points de PIB sinon pour rembourser
une dette abyssale et payer la masse salariale des fonctionnaires qui
représente 13% du PIB... D'ici à la fin du siècle, 4,4 milliards
d'Africains devraient peupler la terre, soit quatre fois plus
qu'aujourd'hui. Nous vivons dans un monde fini, les prévisionnistes
s'accordent à dire que d'ici 2050, la planète aura atteint son
seuil maximum d'individus, à savoir près de 12 milliards, la France
72 millions. Prenons l'exemple d'un pays qui connait une diminution
de croissance faible, cela ne saurait signifier une baisse du
niveau de vie. Comme il y a moins de bouches à nourrir, il y a
besoin de moins de richesse. Derrière une apparente humanité se
cache une mentalité coloniale à l'encontre des immigrés que nous
allons devoir assimiler, leur apprendre notre langue, les instruire,
leur prodiguer les soins que requière leur état de santé souvent
délabré, sans oublier la trique pour les délinquants, car toute
immigration a généré une basse pègre qui est plus à redouter
par la population, que la haute pègre ou grand banditisme qui
représente un danger pour la société dans son ensemble.
Le
Haut-commissariat aux réfugiés a demandé la répartition d'au
moins 200 000 demandeurs d'asile dans l'UE ; le Premier ministre
suédois s'est rallié à l'idée d'un système de quotas "permanent
et obligatoire" faisant mine d'ignorer que la majorité de la
population ne souhaite pas voir de nouveaux immigrés s'installer
dans leur pays. Des responsables de l'humanitaire sont montés au
créneau pour faire remarquer : "En France, nous avons 140
000 SDF dont un quart d'enfants qui dorment dehors", de
s'offusquer que des migrants soient les premiers logés. Pour quelles
obscures raisons ces migrants ne vont-ils pas s'installer au :
Koweït, Qatar, Arabie-Unie, où dans les Émirats, pays riches dont
ils partagent peu ou prou le même fond culturel ? Aucun Arabes
propriétaires d'un grand hôtel dans les beaux quartiers des
capitales européennes n'a proposé d'y loger ses frères ou
coreligionnaires ?
L'homme
d'affaires égyptien, Naguib Sawiris a proposé à la Grèce et
à l'Italie de lui vendre une île : "je déclarerai son
indépendance, accueillerai les migrants, et leur fournirai des
emplois grâce à la construction de leur nouveau pays. (...)
Bien sûr que c'est faisable. Vous avez des dizaines d'îles qui
sont désertes et qui pourraient accueillir des centaines de milliers
de réfugiés." La somme proposée pour l'achat d'une île :
" Entre 10 et 100 millions de dollars." (...)
D'expliquer son plan d'action : "des abris temporaires pour
loger les gens, puis vous commencez à employer ces gens pour
construire des logements, des écoles, des universités, des
hôpitaux. (...). Et, si la situation s'améliore, celui qui
veut rentrer [chez lui] peut le faire." En
clair, déposséder un État souverain d'une partie de son territoire
pour y bâtir un nouvel État au sein de la Mare Nostrum.
Les
prescripteurs "immigrationnistes" sont de la même veine
que celle des colons et pour certains des esclavagistes. Ne
sommes-nous pas confrontés à une forme de colonisation à fronts
renversés ? La politique de Michel Debré initiée en 1963 faisant
suite à l’ordonnance d’octobre 1960 sur la conduite de la
politique migratoire (et une politique nataliste), s'est soldée par
bien des drames humains, le déracinement d'enfants Réunionnais,
Malgaches et Antillais. Qu'importe ! ces hommes politiques à gauche
comme à droite ne seront plus là pour rendre compte de
leur méfait, soit ils auront
perdu leur mandat, soit ils seront décédés. Seul l'ancien
président Valery Giscard d'Estaing, l'initiateur du regroupement
familial en 1976 a fait son mea-culpa.
Il
ne vous aura pas échappé que
depuis la construction européenne, il ne s'agit rien de moins que de
bâtir et de renforcer un État européen et fédéral. Les récentes
élections en Grèce nous ont démontré qu'un peuple n'est plus
maitre de son avenir. L'Europe dirigiste est devenue une fourche
caudine s'opposant à tout changement. Des électeurs, toujours de
plus en plus nombreux, ont compris qu'ont les a dépossédé du
"pouvoir" des urnes. Une bonne partie ne prend plus la
peine de se rendre aux urnes électorales ayant associé celles-ci
avec les urnes funéraires. Un
"enterrement de première" pour la vie politique. Nous
sommes victimes d'un coup d'État permanent silencieux puisqu'une
directive européenne prévaut sur une loi du parlement ! Les diktats
européens faisant suite aux phénomènes
migratoires laissent
à craindre un début de balkanisation d'États d'Europe centrale,
voire une situation pré-révolutionnaire.
Nous
avons perdu notre souveraineté et aucun Français ne devrait se
satisfaire d'un appauvrissement national. Le but de l'économie
nationale se doit à redevenir la transmission de richesses à nos
enfants. Selon un sondage Ipsos du mois de juin, 63% d'enfants
craignent de devenir pauvres et 66% qu'il leur sera "difficile"
de trouver un emploi... Quels héritages allons-nous leur abandonner
? Le couple franco-allemand ressemble de plus en plus aux Dupont
d'Hergé. Il semble avoir repris à son compte la phrase du maréchal
de Mac-Mahon : "Hier
nous étions au bord du gouffre, aujourd'hui nous avons fait un grand
pas en avant. "
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